G a beau être bien outillé…

… ça ne l’a pas fait, mais alors pas du tout. J’ai décidé de me lancer dans le premier tome de la série Crossfire de Silvia Day, après avoir entendu tout et son contraire à son propos sur la blogosphère. Vous me connaissez, je n’ai rien contre un 5 à 7 avec un bouquin pas prise de tête, mais il va falloir que je vous explique pourquoi je n’ai pas été conquise.

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Eva Tramell (comme Catherine, si, si) débarque à Manhattan avec son colocataire Cary pour un nouveau job : assistante dans une grosse agence de pub dans un gros building de type impressive. Outre son gentil boss, elle y fait rapidement la connaissance de Gideon (nous reviendrons sur ce point de détail plus tard) Cross, super beau gosse milliardaire de moins de trente ans qui se met en tête de coucher avec elle sur le champ. D’abord un peu flippée, Eva va vite se laisser tenter pour le meilleur, ou pour le pire (cette dernière phrase est sponsorisée par la voix off des bandes annonces de blockbusters américains).

Bon. Je n’ai vraiment pas aimé. Pourquoi ? (Et promis, je vais tâcher de rester la plus objective possible dans ma subjectivité)

Reconnaissons tout d’abord à Miss Day un talent indéniable pour le genre érotique. Apparemment, l’auteur n’en est pas à son coup d’essai et il faut admettre que les cabrioles de Gideon (décidément je ne m’y ferai jamais) et Eva sont plutôt hot : mention spéciale à la scène de la voiture.

Mais à part ça… Je ne m’attendais pas à une histoire bouleversante, certes, mais le manque de réalisme total m’a franchement heurtée. Gideon possède chaque hôtel, chaque restau, chaque night-club qu’Eva fréquente (en plus du building dans lequel elle bosse). Alors je vous l’accorde, c’est plutôt efficace, comme technique de drague : « Eh chérie, ça te dirait un domac ? Je possède le Drive. » M’enfin. Passe encore. Non le pire, c’est l’évolution de leur couple : quasi une semaine en tout et pour tout pour passer du simple flirt à l’amour fou qui vire borderline.

Je n’ai pas du tout adhéré aux personnages. J’ai trouvé Gideon flippant et ultra agressif dans sa technique d’approche. Eva se la joue féministe trente secondes mais finit toujours par céder… Le seul qui aurait pu me plaire, c’est Cary, mais il perd vite de son humour..

Résultat, je pense m’arrêter là et m’en tenir au fun de Beautiful Bastard, parce que Chloé, elle au moins, sait quand il faut dire non :

– Dites « s’il vous plaît », mademoiselle Mills.
– S’il vous plaît, allez vous faire foutre.

 

Silvia Day, Dévoile-moi (Tome 1), J’ai lu. 

 

10 réflexions sur “G a beau être bien outillé…

  1. Je n’avais pas du tout aimé ce roman, grosse déception! Et la scène de la voiture…elle m’avait bien fait rire avec ses dialogues foireux. J’espère que Beautiful Bastard me plaira plus. J’ai prévu de le lire pendant mes vacances!

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  2. Tu m’as bien fais rire (mention spéciale au domac). Je n’ai jamais été tentée par ce bouquin et vu ton article je fais bien x). Les mecs flippants et agressifs c’est vraiment pas ce qui m’émoustille !

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  3. J’ai lu le premier tome et au secours ! Bon je l’ai lu peu de temps après avoir souffert avec le premier tome de Fifty Shades, donc j’avais trouvé qu’Eva était légèrement mieux réussie qu’Ana (ce qui n’est pas difficile ^^) et que Sylvia Day écrit un tout petit peu mieux que E.L James (là encore, pas difficile !) mais alors les scènes de sexe on se serait cru dans un cours d’anatomie en fac de médecine et franchement certains détails m’ont carrément écoeurée 😛
    Mais le pire pour moi c’est Eva qui ne réagit pas à ce que Gideon lui fait vers la fin du roman… Je veux dire il est clairement malade et a besoin d’aide, en attendant ne reste pas avec lui, bon sang 🙂

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