Petite chronique exceptionnelle tonight ! Il y a quelques temps, j’ai eu la chance de découvrir Iris Chevalier et les secrets du jardin, un roman jeunesse, grâce à Florence Cabre (l’auteur HERSELF). Aussi, et avant toute chose, un grand merci et une pluie de paillettes !
Iris a douze ans, elle s’appelle « Chevalier » et elle aime ça parce que ça fait guerrière ! Mais voilà, elle se sent un peu différente au sein même de sa famille, un peu à l’écart. Un beau jour, pendant des vacances au canal de nantabrest (essssplikations des termes en italique à venir), à bout de nerfs, elle jette le collier que sa mère lui avait confié. Peu de temps après, son père disparait dans des circonstances obscures. Dans ce contexte difficile, Iris est confiée à son mystérieux oncle Aton à Paris, et envoyée dans un collège encore plus mystérieux : le collège De Vinci, réservé aux enfants disposant d’aptitudes particulières. En plus de se faire de chouettes potes et de découvrir des matières insolites, Iris va comprendre que son intuition première n’était pas entièrement fausse : oui, elle est différente. De mystères en énigmes, Iris retrouvera t-elle la trace de son père ?
Iris Chevalier et les secrets du jardin est un roman destiné aux 10-15 ans, mais se lit sans souci au-delà ! Et pour preuve, j’ai totalement adhéré à l’univers. Ce qui m’a plu, d’abord, c’est cet univers où la frontière entre le réel et l’imaginaire n’existe pas. Du plus ordinaire des lieux peut surgir à tout moment le fantastique et ça c’est plutôt cool. Ensuite, on accroche tout de suite aux personnages : Iris en premier, qui raconte l’histoire, qui s’adresse directement au lecteur (ce qui crée une proximité immédiate). Elle est tout à fait représentative des gosses de son âge, assez grande mais encore trop petite, elle passe son temps à s’interroger sur le monde et sur les autres : ses nombreuses digressions sont un régal et renverront surement les jeunes lecteurs à leur propre expérience. (Perso, je suis totalement d’accord avec elle en ce qui concerne les extra-terrestres, mais CHUT NO SPOIL). Les autres personnages, Angèle et Lucas (les amis fidèles), l’oncle Aton ou encore le vieux Charfite sont tour à tour drôles, attendrissants…
Mention spéciale au proviseur face-essieux du collège, monsieur Priven qui m’a immanquablement fait penser à ce joyeux drille de Dumby :
Mais ce que j’ai préféré, c’est vraiment la fantaisie de l’écriture de Florence Cabre. Le roman est truffé d’expressions inventées (Iris a un vocabulaire bien à elle et préfère dire « zétazuni » plutôt que « Etats-Unis ») et de références transformées : dans le monde d’Iris on boit du Cako-Cola en écoutant Frihanna. C’est un plaisir de repérer toutes ces références, et ça doit être encore plus jouissif pour les plus petits. (mais moi j’ai douze ans pour la vie, c’est bien connu). Le roman se fait jeu, et les mots eux-mêmes, sont déjà magiques.
Only one bémol, à mon sens, le parti pris de narration de la scène d’action de fin, qui m’a joliment frustrée pour le coup !
Je vous laisse découvrir la bande-annonce du roman (si, si, ça existe) et je vous invite à aller découvrir l’univers d’Iris et son auteur sur le site juste en dessous.
(disponible sur Amazon)
Florence Cabre, Iris Chevalier et les secrets du jardin (auto-édition)
Un livre que je ne connaissais pas du tout avant d’aller lire ton article comme quoi la blogo littéraire ça a quand même du bon pour découvrir des trucs de derrière les fagots x). Bref. Je suis pas trop d’humeur « jeunesse » en ce moment mais on ne sait jamais que cela revienne alors je note ;).
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Ahah, ravie d’être useful, c’est toujours très gratifiant !
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Je passe mon tour parce que je pense que c’est trop jeunesse mais ça a quand même l’air très sympathique pour les plus jeunes 🙂
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Oui, ça reste en effet un livre destiné aux enfants (10/15 ans) à la base, donc après on aime ou on aime moins une fois adulte. 😉
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