Bon, voilà. Moi ce que je vous propose, c’est que cette semaine, on reste dans la crème de la crème de la littérature jeunesse. Parce qu’on n’a pas le temps pour le standing inférieur finalement. #SnobyRosemary Je vous ai assez bassiné avec mon #Weekendàlire (encore raté en passant) donc vous n’avez pas pu passer à côté de mes lectures pour ce challenge, dont le fameux premier tome de la saga de fantasy The Curse, de Marie Rutkoski. Je remercie infiniment les éditions Lumen pour cette découverte !
(Bien sûr, je me garderai bien de parler de la couv’ splendide. Ou de la fiolinette qui trône fièrement dans ma bibliothèque. (ouais, fiolinette, ouais).
Kestrel, fille du célèbre général Trajan qui a permis à l’Empire Valorien de s’accaparer les terres des Herranis et de réduire sa population à l’esclavage, va devoir faire un choix à mesure que les années s’égrainent : trouver un parti avantageux ou épouser à son tour une carrière militaire. Stratège hors pair mais bien faible au combat et peu disposée à un mariage sans amour, la jeune femme n’est pas encore résolue à l’un ou l’autre de ces choix. Un jour, au marché, elle acquiert sur un coup de tête et pour une somme astronomique un jeune esclave herrani du nom d’Arin. La transaction étrange et la renommée de l’acheteuse attirent tout de suite l’attention et parmi la foule se murmure déjà que Kestrel vient de succomber à « la malédiction du vainqueur », l’emporter à un prix si fort qu’on finit par le regretter amèrement… La jeune aristocrate qui se vante de toujours deviner quand on lui ment va tomber face à un être autrement plus mystérieux qu’il n’y parait. Car Arin partage son goût pour le jeu et la dissimulation et cette inclinaison commune pourrait bien changer la face de l’empire.
Dans un cadre assez similaire à la Rome antique, du moins c’est ainsi que je me le suis représenté, les Valoriens, un empire conquérant particulièrement agressif, s’opposent aux Herranis qui ont rendu les armes des années de cela et ont préféré l’esclavage à l’annihilation pure et simple de leur peuple. C’est sur leurs terres que le général Trajan siège désormais, sous la houlette d’un empereur lointain. Fasciné par l’esprit stratège de sa fille, ce dernier rêve de la voir suivre son exemple mais en dehors des parties de Crocs et Venin (une sorte de poker valorien sans Patrick Bruel) auxquelles elle excelle et les conseils avisés qu’elle lui prodigue de temps à autre, son goût pour la guerre semble être bien limité.
C’est l’acquisition irréfléchie d’un esclave sans qualité manifeste pour une somme indécente qui va changer à jamais l’existence confortable de la jeune femme. Tâchant de ne pas prêter attention aux ragots au sein de l’aristocratie, Kestrel va peu à peu découvrir qu’elle ignore tout du jeune Arin dont elle vient de faire sa propriété. Et chaque confession, chaque aveu arraché au prix de duels acharnés à Crocs et Venin ne lui permettent guère de discerner un passé trouble. Mais quel genre d’homme a t-elle donc fait entrer en sa maison ?… TATATA.
J’ai juste adoré l’atmosphère de ce roman, où toutes les relations semblent avoir deux facettes, où chaque entretien revêt des airs de lutte sournoise. Kestrel est une grande joueuse mais elle pourrait bien tomber face à plus malin. Dès l’instant où toute l’attention des puissants est tournée vers elle, commence un jeu dont elle ne maitrise plus les règles, et où le poison et les lames remplacent les cartes… Même si l’auteure nous dévoile rapidement une part du mystère, la tension est au max du début à la fin et l’intrigue, qui mêle politique, suspense et romance est tout bonnement passionnante.
Encore une fois, je fais une découverte originale chez Lumen, avec un nouvel univers totalement immersif… Je n’ai qu’une plainte à formuler : « Heu… On fait comment, physiquement, pour patienter jusqu’au tome 2 avec une fin pareille ? »
Challenge des Irréguliers de Baker Street +1 : Un aristocrate célibataire
Marie Rutkoski, The Curse, tome 1, Lumen
Je l’ai vu dans le rayonnage jeunesse lors de mon dernier passage et j’avoue avoir hésité entre lui et La Faucheuse. Bon la Mort a remporté la compétition dans ma tête, maiiis… vu comme tu en parles, peut-être bien que… on ne sait jamais, une main baladeuse, une CB qui saute du portefeuille, tout peut arriver.
Et sinon, y a quoi dans la fiolette ? Poison ? Elixir de jouvence ? Aphrodisiaque ? Félix Felicis ?
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Je sais pas, mais y a écrit « ne surtout pas boire » et comme je ne sais pas si c’est pour faire genre ou pas, j’ai pas encore essayé. A voir, un soir de déprime ou de grosse picole.
Et figure-toi que j’ai eu cette fameuse Faucheuse entre les mains aujourd’hui et je ne sais pas quelle force intérieure j’ai du convoquer pour ne pas l’ajouter à mon panier. J’attends de voir ce que t’en dis mais je risque fort de craquer si c’est positif.
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Surtout SURTOUT le jour où tu tentes le breuvage, avant d’appeler le SAMU, tu me tiens au courant du goût que ça a.
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Pr…GROBLEUARG…mis.
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Mais que voilà une chronique appétissante !! Je t’avoue que le bouquin (même s’il est dans ma pal) ne me faisait pas plus envie que ça. Là, après t’avoir lu, je retrouve une sorte de motivation pour la bestiole et c’est plutôt cool ;p
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Oh oui, tu peux le ressortir easy, de mon côté ça a été un très très bon moment de lecture !
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Il me tente depuis sa sortie et plus je le vois sur la blogosphère plus je suis tentée 😉
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La blogo ou la vile tentation ahah… Bonne future lecture si tu finis par craquer !
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Ahh je l’ai reçu en cadeau il n’y a pas longtemps et j’ai trop hâte de le lire même si j’ai très peur de me retrouver face à une attente insoutenable pour la suite :S
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Ah oui ça, je te le confirme, ça va être difficile d’attendre la suite !
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La couverture est juste magnifique! J’ai adoré l’histoire et je pense lire la suite en anglais parce que l’attente risque d’être beaucoup trop longue…
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Si je n’étais pas aussi flemmarde vis à vis de la lecture en VO, je crois que je ferais pareil mais c’est vrai que l’attente va être loooooongue..
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