My Dear F***ing Prince – Casey McQuiston

Mon tout premier post 2022 sur le blog je vous l’écris depuis ma retraite de covidée puisque, ça y est, après près de deux ans, je suis à mon tour tombée au combat. Je filerai bien la métaphore guerrière encore trois cent lignes mais je crains que mes petites licences poétiques mêlant mouchoirs, tranchées et doliprane ne finissent par faire glisser votre souris vers la petite croix, aussi, pardons plutôt de la lecture doudou assez géniale qui m’a tenue compagnie ces derniers jours, voulez-vous ?

My Dear F***ing Prince (prière d’utiliser son imagination pour la version uncensored) de Casey McQuinston est une romance gay YA éditée chez la toujours très quali maison Lumen et comment vous dire… je crois que le timing était assez parfait pour savourer pleinement cet irrésistible « ennemies to lovers » drôle et et léger. (Ouais bizarrement, j’ai pas choisi direct de me lancer dans l’intégrale des Rougon-Macquart après le verdict de l’auto-test, que voulez-vous, je dois être montée à l’envers) 

De part et d’autre de l’Atlantique, Alex, le fils de la présidente des Etats-Unis, et Henry, petit-fils de sa Majesté la Reine #GodSaveTheQueen#WouldYouLikeaCupOfTea se livrent une guerre froide depuis des années depuis une malencontreuse rencontre protocolaire où le déplaisir fut partagé. Rien de bien gênant, jusqu’au jour où leur rivalité les conduit à (quasi) ruiner le mariage du frère d’Henry, héritier à la couronne, déclenchant par la même un ouragan médiatique et un micro incident diplomatique entre leur deux nations. 

Dès lors, on ne consulte guère plus les deux jeunes gens, contractuellement contraints de rétablir les apparences dans l’intérêt de la réélection de la présidente (maman) et de l’honneur de la royal family (mamie). Alex a envie de mourir rien qu’à l’idée de devoir passer une journée aux côtés de Monseigneur Balais-dans-le-*** (à nouveau, prière d’utiliser son imagination…), quant au Dit Monseigneur, il n’est pas plus emballé que cela non plus quand on lui annonce que cet abruti de texan compte s’imposer dans son emploi du temps. 

Mais bien sur, et en dépit du carnaval protocolaire, c’est la toute première fois qu’Alex et Henry ont une véritable interaction et dès lors… roses are red, violets are blue, vous savez tout.

Intrigue tout à fait classique donc, mais au-delà du fait qu’on a droit à une vraie rom-com gay, les personnages de Casey McQuiston sont hyper attachants et ses répliques m’ont plusieurs fois vraiment fait marrer. L’autrice joue sur les clichés de deux pays mais aussi sur l’histoire et la pop-culture américaines et anglaises et lue me suis prise à dévorer la première moitié du roman avec un sourire amusé vissé aux lèvres… Quant au reste, sans jamais rien spoiler bien sur, c’est le genre d’histoire qui te rappelle l’intensité des idylles à la vingtaine, avec la distance, la correspondance enflammée, le sexe torride et les drames vertigineux. J’ai vu passer beaucoup de  coups de coeur de libraires jeunesse qui en parlaient comme d’un roman qui donne envie de (re)tomber amoureux et c’est tout à fait juste. 

Encore merci aux éditions Lumen pour l’envoi de ce roman qui a tellement adouci mon petit isolement, j’en avais grandement besoin ! 

Casey Mcquiston, My Dear F***ing Prince, Lumen

5 réflexions sur “My Dear F***ing Prince – Casey McQuiston

  1. Bonsoir
    Cela fait un moment que je me demandais si j’allais craquer ou pas. J’ai été une fan des sorties Lumen à leur création et puis de déconvenue en manque d’attrait pour les synopsis je n’ai plus osé tenter. Mais là je crois que je vais franchir le pas et sauter dans la fosse aux lions 🦁 avec ses deux zigotos. Merci ☺️ pour l’enthousiasme de ton avis.

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  2. Pingback: One last stop – Casey McQuiston | prettyrosemary

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