Mundus vult decipi…

Et on termine la semaine (ou on entame le week-end, à vous de voir si vous êtes du genre moitié plein, moitié vide) avec un peu de SF. J’ai lu Le tueur de temps de Caleb Carr, une lecture qui m’a demandé de faire fonctionner plus d’un neurone, mais qui ne fut pas dénuée d’intérêt. So.

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2024 (c’est dans pas si longtemps finalement) : Plus que jamais, l’humanité est régie par la société de l’information. Gideon Wolfe, professeur en psychologie criminelle, entre en possession d’une info capitale : les documents attestant de l’implication de l’Afghanistan dans l’assassinat de la présidente des Etats-Unis (et qui vont accessoirement mener à une guerre imminente) ont été truqués. Déterminé à faire la lumière sur cette supercherie, Wolfe va se trouver impliqué malgré lui dans une opération des plus risquées, à bord d’un étrange vaisseau, piloté par un non moins étrange équipage.

Je suis passée par plusieurs phases au cours de cette lecture, certes courte, mais cependant assez éprouvante. J’ai d’abord été tout à fait captivée (ouais des infos politiques compromettantes, ouais un début d’enquête, ouais un type bizarre qu’il faut aller visiter en prison) et puis j’ai fini par avoir plus de mal à me passionner pour l’intrigue. Les personnages, les décors, l’action… tout ça m’a paru étrangement lointain, sans parler des moments où j’étais carrément larguée (le premier qui ose accuser mon manque d’intelligence aura raison a intérêt à la fermer).

Et puis sont arrivées les cent dernières pages et un regain d’intérêt par la même occaz : pas parce que tous les éléments qui me chagrinaient ont pris de l’épaisseur mais surtout parce que je me suis rendue compte que Le tueur de temps fait partie de ces bouquins où l’idée prime sur tout le reste : ici la souveraineté et la manipulation de l’information dans nos sociétés modernes. Du coup : VACHEMENT INTERESSANT. Tout est dans la locution latine qu’on retrouve souvent au fil des pages : mundus vult decipi.

Du coup, je suis contente de l’avoir lu pour l’idée, après la lecture ne fut pas des plus plaisantes sur la longueur, ce qui donne ce petit bilan chafouin.

Caleb Carr, Le tueur de temps, Pocket. 

4 réflexions sur “Mundus vult decipi…

  1. Je vois totalement ce que tu veux dire par l’idée !! Je saurai quoi dire maintenant quand je tombe sur ce genre de lecture. Ce livre à l’air intéressant mais je dois avouer que celui qui me tente le plus ce cet auteur c’est L’Aliéniste ^^. Je ne sais pas si tu en as déjà entendu parler ?

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    • Surtout que je ne le déconseille pas. Si une réflexion sur l’information et la façon dont elle est aujourd’hui manipulée t’intéresse, ce bouquin devrait te plaire. x) Et peut être même aussi l’intrigue, je n’ai personnellement pas été touchée mais tout cela c’est aussi très subjectif. 😉

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