Owl society

Après mon tout premier Ellroy, mon tout premier comics ! Ouais, les vacances permettent de faire des expériences, il parait. En tant que collectionneuse d’autocollants Batman dans les 90′, en tant que fan de Nolan, en tant que groupie de l’homme-mystère, EN TANT QUE (la meuf redondante) meneuse officielle du débat « doit-on accoler des « Bat » à tous ses accessoires au risque de passer pour un gros narcissique au mieux, pour un grand monomaniaque au pire ? » enfin, il était temps que j’ouvre un comics de mon univers de super-héros préféré. Ma chère moitié ayant fait l’acquisition de La cour des hiboux de Snyder et Capullo il y a peu, je me suis dit… Allez.

 

Un mystérieux assassin (oui, ils ne sont jamais fatigués) a laissé un petit cadeau en ville à l’attention de la célèbre chauve-souris : un cadavre à la chair dévorée par de petits couteaux, et l’annonce explicite de la prochaine cible : Bruce Wayne himself. Pourchassé par un nouvel ennemi aux airs de hibou, Batman mène l’enquête, une enquête qui le conduira jusqu’aux tréfonds de l’histoire de Gotham…

On avait découvert cette histoire dans un numéro de Batman saga à l’origine, et ce sont les dessins magnifiques et l’ambiance très sombre qui nous avaient irrésistiblement attirés. De ce côté, aucune déception, je suis restée rêveuse devant pas mal de planches. J’ai tout de suite été plongée dans ma lecture, dans tout ce qui fait de Gotham un univers génial : une atmosphère très sombre, du mystère, des maniaques et un Batou hyper-musclé pour botter le cul des déglingos.

CREEPYYYYYYYYYY

Un premier meurtre et les armes étranges retrouvées sur la scène de crime rappellent à Batman une vieille légende à propos de Gotham, du genre liée à une confrérie secrète à l’emblème bien particulier : un hibou sur-entrainé qui rêve de bouffer la chauve-souris. L’idée d’ennemi intime m’a plue, tout comme la narration, les chapitres qui s’enchainent intelligemment, la folie du récit qui contamine le mode de lecture même du comics. C’est aux racines même de Gotham qu’on s’attaque, et c’est carrément captivant.

Je conseille vivement, en attendant de lire la suite qui m’attend déjà dans ma bibliothèque, parce que c’est très beau, très sombre, fou et so Batman.

Scott Snyder, Greg Capullo, Batman, La cour des hiboux (tome 1), DC Comics/Urban Comics. 

9 réflexions sur “Owl society

  1. Ce commentaire n’a strictement rien à voir avec l’article, je m’en excuse. MAIS : j’adore ta page d’accueil, je n’y avais jamais prêté attention ! Comment as-tu fait pour présenter 5 articles en avant, et la suite en dessous ? 🙂

    J’aime

  2. Tu collectionnais les autocollants ? Moi c’était les mugs. J’te dis on est Deneuve et Dorléac. Faudrait que je m’y mette aussi aux comics de Bat-Bat, ou bien j’ai ptête dû commencer petite mais j’ai pas poursuivi (traumatisée par une case à l’image de celle que tu nous as présentée). Ouais la petiote avait découvert que le Batman du dessin animé des 90’s n’avait apparemment rien avoir avec le comic.

    Aimé par 1 personne

  3. Pingback: Batman Renaissance #1 #2 #3 – Snyder & Capullo |

Laisser un commentaire