My heartbeat

En ce moment sur le blog, on est full imaginaire, la faute au HMSFFF et à ce titre de Maester décroché dont je ne suis pas peu fière huhu… Ma troisième et dernière lecture du mois des monstres est un roman jeunesse sorti tout récemment chez Lumen, Silver Batal et le Dragon d’eau de K. D. Halbrook, et croyez-moi, voir toute cette flotte sur la couv’ en pleine période de canicule, ça m’a donné une de ces soifs… (après je me suis souvenue que l’eau de mer était salée et qu’en boire était a minima dégueulasse, a maxima potentiellement mortel, donc je me suis rabattue sur ma bouteille de Cristaline #postnonsponsorisé.) Un grand merci aux éditions Lumen pour cette nouvelle découverte, teasée avec talent comme d’habitude !

Dans sa ville à flan de falaise, perdue au beau milieu du désert, la jeune Silver, issue d’une illustre lignée de joalliers, a déjà un destin tout tracé. Comme son père, elle fera des miracles avec les pierres. Or, du haut de ses treize ans, la gosse est une véritable tête brulée et ce qui la fait vibrer, ce ne sont pas les richesses soutterraines de la cité ou le travail méticuleux des métaux mais bien les mythiques courses de dragons d’eau qui ont lieu à Calidia, la capitale. Lorsqu’une délégation royale est dépêchée chez elle, Silver voit là l’opportunité unique de faire bonne impression sur la reine et surtout sur son héroïne Sagitarria Prodigo, la légendaire championne qui lui tient compagnie. Mais rien ne saurait préparer l’adolescente au voyage qui l’attend…

J’étais venue chercher du dragon, j’ai été servie ! D’autant que K. D. Halbrook réinvente la figure en en faisant de gigantesques et majestueuses créatures marines entretenant des liens complexes avec les hommes. Utilisés, domptés pour les courses, seule une minorité d’entre eux tissent des liens indéfectibles avec leur humain et c’est donc avant tout une très belle histoire d’amitié que nous raconte l’autrice, à travers un voyage semé d’embuches, de péripéties et autres CHAUSSE-TRAPES !


Forcément, point de vue action, ça tabasse ! Je vous défie de vous ennuyer pendant votre lecture, avec tous les rebondissements qui s’enchainent et surtout cet univers assez magique emprunté aux paysages et à la culture du Moyen-Orient. Cité d’artisans, souks, dunes à perte de vue, capitale bouillonnante et palais merveilleux… On en prend plein les mirettes.

Les protagonistes ? Une jeune fille qui refuse de renoncer à ses rêves, qui fonce tête baissée au risque de se prendre des murs et qui pourrait bien grandir plus tôt que prévu et puis… UN BEBE DRAGON D’EAU OOOOOHHHHH…


J’ai beaucoup aimé le personnage de Silver, en qui un tas de préados se retrouveront je pense. Embarquée dans un grand périple initiatique, son ambition va se heurter à de nombreuses désillusions et notre heroïne va devoir apprendre à faire confiance aux bonnes personnes et faire le tri entre ce qu’elle a toujours voulu et ce qui compte vraiment, au fond.

Le petit bémol pour moi, ce sont les facilités scénaristiques auxquelles l’autrice a parfois recours, notamment dans l’évolution de la relation entre Silver et Hiyyan, son dragon, ou dans leur formidable capacité à devenir des champions en deuxdeux… Il s’agit d’un roman jeunesse et il faut que ça avance, certes, mais j’aurais pas craché sur un peu plus de vraisemblance dans tout ça.

Ceci dit, ce premier opus est des plus prometteurs et j’attends déjà de pied ferme la suite de la saga !

 

K. D. Halbrook, Silver Batal & le Dragon d’eau, Tome 1, Lumen

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