Vires ex intimo veniunt

ENFIN un signe de vie. En ce moment je suis prise à dix mille pourcent par un projet de livres numériques en bibliothèque qui me passionne (ironique pour la meuf qui ne lit quasi qu’en papier et qui conserve ses bébés comme si elle les avaient mis au monde elle-même), alors forcément, j’ai moins de temps pour la lecture perso. Et comme ma pétition pour passer aux journées à cent-huit heures n’a pas encore récolté suffisamment de signatures… MAIS QU’IMPORTE, puisque je reprends avec une chronique qui me tient à coeur. Il y a presque deux ans, Florence Cabre a été la première auteure à me confier son roman jeunesse pour que je le chronique. Il s’agissait du premier tome des aventures d’Iris Chevalier. Et aujourd’hui, je vous parle de la suite, Iris Chevalier et la pierre élémentaire, que Florence m’a également permis de découvrir (un grand merci à elle) !

(Et sur Ipad, s’il vous plait, on ne pourra pas dire que je ne fais pas d’efforts. Ceci dit mes yeux commencent à dire non à leur tour.)

Iris Chevalier va faire sa rentrée au collège de Vinci pour la deuxième année consécutive. Une année qui promet d’être… particulière selon les prévisions de son grand-père Nekoha. Depuis la bataille au jardin du Luxembourg dont elle ne parvient pas à se souvenir, Iris est sujette à de douloureux maux de crâne lorsqu’elle tente de pratiquer la télépathie. Et, par dessus tout, son père demeure introuvable. Mais lorsqu’elle reçoit une enveloppe contenant une étrange boussole qui indique tout sauf le Nord, Iris sait que tous ses espoirs ne sont pas morts et qu’une nouvelle aventure les attend, elle, et ses amis Galouks.

L’avantage de pouvoir échanger avec les auteurs et de suivre de près leurs publications, c’est qu’on peut se faire une vraie idée du travail accompli. Dans ce cas présent, j’ai vu une véritable évolution et surtout une réelle prise en compte de l’auteure des retours sur la blogo, sans jamais perdre de vue la singularité de son univers. L’écriture a vraiment gagné en fluidité et les expressions fantaisistes propres au personnage d’Iris ont été un peu gommées. Perso, cela ne m’avait pas gênée dans le tome 1, mais le bon équilibre a été trouvé pour cette suite. De même, la petite frustration que j’avais ressentie à la fin du tome précédent a été balayée par le premier chapitre qui nous offre un récit bienvenu des péripéties de la bataille. Un grand bravo pour tout ça, pour commencer.

Si on s’attaquait au vif du sujet, c’est-à-dire l’histoire de ce tome 2 à présent ? Iris entame une nouvelle année dans son collège, qui s’il était déjà étrange avant, ne va pas aller en s’arrangeant ! Dans une ambiance toujours chaleureuse, où l’amitié est mise en avant, où les premiers émois amoureux font surface (hùhù), Florence Cabre étoffe son univers et nous en dit plus sur la Galoucie, sur ses bêbêtes, sur la télépathie… Evidemment, l’ombre de mon Petit Pote Potter (expression validée par Drago Malfoy, b*tchplease) plane sur ce roman fantastique jeunesse et tous les éléments sont réunis pour plaire aux plus jeunes. L’univers est donc très séduisant, dommage, cependant, qu’il y ait toujours ce petit souci de rythme et cette sensation d’être toujours un peu à côté de l’action, du coeur de l’histoire. L’auteure s’attarde énormément sur la vie quotidienne d’Iris et de ses amis au collège, mais cette fameuse pierre apparait tardivement et la recherche du père n’est plus au centre du récit… Ce qui parait un peu étrange.

Au-delà de ce petit bémol, c’est un second tome et plus largement une saga que je conseille aux chères têtes blondes (brunes ou rousse aussi) et la suite ne peut qu’être encore plus intense.

 

Florence Cabre, Iris Chevalier et la pierre élémentaire (tome 2). 

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