London, California

S’octroyer une journée de binge-reading avant la reprise du rythme de malade, c’est le pied, vraiment. Aujourd’hui, j’ai terminé Wicked Sexy Liar, le quatrième tome de la saga Wild Seasons de mes chouchous Christina et Lauren et c’est avec ce joli bouquin vert-acidulé que je clôturerai le mois de février. (Un brin rachitique point de vue volume livresque…) Merci encore aux éditions Hugo New Romance pour leur confiance.

Sans pression, London, la colocataire de Lola – cf Dark Wild Night – et meilleure amie de Ruby – cf Beautiful Secret (Oui, alors il faut savoir que les crossover seront bientôt dignes de Marvel) – partage son temps entre le surf et la multiplication de petits boulots de barmaid, laissant de côté son talent pour le graphisme et toute opportunité d’avoir une vie amoureuse. Mais lorsqu’un certain Luke Sutter l’invite un soir à le rétamer à Titanfall et plus si affinités, ce qui ne devait rester que de l’ordre du one-shot se complique. Ni l’un ni l’autre ne semblent faire dans le durable, la faute à un passé tortueux. And yet…

Toujours un plaisir de se replonger dans le San Diego de Wild Seasons, pour le soleil, le fun, les personnages qu’on aime déjà mais aussi et surtout pour ceux qu’on découvre ou qui étaient à peine esquissés. Dans les tomes précédents, London avait tout du fantôme acharné de travail et de sport, qui passe toujours en coup de vent, mais c’est un personnage pour qui j’ai eu d’emblée de la sympathie. Ça se confirme ici. On ne sait pas trop, d’abord, ce que cette jolie blonde cherche à fuir dans le boulot passion-free, mais son côté détendu et toujours second degré m’a beaucoup plu. C’est au comptoir de « Fred’s » que se rencontrent nos deux protagonistes et le roman réserve son lot de chouettes scènes du genre, avec tout ce qu’implique l’écriture de C&Lo, à savoir des dialogues bien sentis, beaucoup d’humour et de référence à la pop-culture, des jeux de séduction permanents et des scènes torrides.

On pourrait peut-être reprocher à cet opus son manque de rythme par rapport aux précédents mais ce petit moins est largement compensé par un gros plus, à savoir l’effort particulier qui a été mené autour de la psychologie des personnages. L’histoire de Luke, intimement liée à celle d’un autre personnage déjà bien connu est hyper touchante et complexe, tout comme ce qui a conduit London à être si défiante. L’écueil des quiproquos simplistes est évité (et pourtant, il y a bien souvent matière à au fil du récit), tout comme la caricature en dépit du background de base un peu stéréotypé de Luke qui reçoit douze messages d’inconnues à l’heure sur son téléphone.

Une fois encore, j’ai été séduite. Pas seulement parce que le caractère hautement addictif de la série Buffy est évoqué ou parce qu’on apprend ENFIN la véritable identité de Not-Joe, mais parce que je suis toujours assurée de passer un bon moment avec cette saga (et la précédente) tendre, sexy et drôle. La bonne nouvelle étant que le dernier opus des Beautiful est déjà chez votre serviteur.

Pour conclure en beauté, et parce que même les remerciements m’ont fait marrer : « Nous oublions toujours de remercier Google pour son aide précieuse pour trouver des détails ou des endroits pour baiser en public à New York, donc un merci rétroactif à Google pour les quatorze derniers livres. » Magique.

 

Christina Lauren, Wicked Sexy Liar (Wild Seasons Tome 4), Hugo & Cie

2 réflexions sur “London, California

  1. Je n’ai pas encore commencé la saga « Wild Seasons » mais les premiers « Beautiful » ont été de très bonnes surprises…J’étais une traumatisé de Fifty Shades et avec cette série, j’ai été réconciliée 😉
    J’aime beaucoup les remerciements à la fin 😉

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