Who’s the boss ?

La réponse est « MOI », bien évidemment. Mais pour l’heure, il est plutôt question de la dernière novella de Christina Lauren parue ce mois-ci, Beautiful Boss, dans laquelle on retrouve avec graaaand plaisir Will et Hanna. Merci aux éditions Hugo New Romance pour cette lecture !

Le jour J est arrivé pour Will et Hanna puisqu’ils se marient enfin. Amour, sexe, petits oiseaux qui chantent, tout semble leur réussir mais le plus difficile est à venir. Courtisée par les plus grandes facs américaines pour ses travaux de recherche scientifique et soucieuse de préserver son paradis Sumner-Bergstrom, la jeune mariée se heurte à sa propre incapacité à faire des choix…

Ces quelques deux-cent pages font vraiment office de cadeau, de joli bonus aux fans de ces deux personnages, moi la première. J’avais adoré Player et la personnalité atypique d’Hanna, rat de laboratoire, un peu trop directe (et du coup très drôle) qui s’alliait parfaitement à celle de Will. Ici, l’enjeu n’est pas fou-fou : en hésitant entre un tas d’universités prestigieuses, Hanna repousse le moment de quitter New-York et de changer de vie. En dépit des angoisses et des conflits que cela génère, disons que je n’ai pas été passionnée par l’intrigue même. Ceci dit, les nombreux passages sur la « non-gestion » du conflit d’Hanna et les remises en question de Will apportent un vrai plus aux personnages.

Mais comme je l’ai dit, cela a été un vrai plaisir de retrouver le combo fatal Sumner-Bergstrom. On est plutôt dans l’idée de se replonger dans l’ambiance qui fait le sel de cette saga, toujours avec énormément d’humour (cf scène de beuverie post-mariage), de rappels aux anciens opus et avec un regain d’erotic-power certain. La nouvelle série Wild Seasons a tendance a être plus sage mais dans Beautiful Boss, Christina et Lauren nous livre des scènes particulièrement torrides, à l’image de Beautiful Player, qui, il faut l’avouer, était aussi une vraie réussite de ce point de vue.

Enfin, la vraie révélation de cette novella est sans nul doute l’incroyable George, qu’on avait déjà découvert plus tôt mais qui m’a fait mourir de rire. En plus, grâce à lui, la saga vire gayfriendly et ça, je valide.

J’ai savouré ces quelques pages sans grande prétention mais ô combien agréables à lire, d’autant que le bouquet final se précise, les amis.

 

Christina Lauren, Beautiful Boss, Hugo & Cie

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