Semper fidelis

Eh, dites, ça faisait un bail qu’on n’avait pas parlé d’Outlander ici, nan ? Pas tant que ça ? Oh, chut. Ce week-end, j’ai terminé Les Tambours de l’automne, le tome 4 de la saga, qui faisait approximativement 1140 pages. Autrement dit, c’est pas le bouquin que tu te farcis pendant la pause du cours d’EPS quoi. (Si toi aussi tu t’es pris un violent flash « Allez, tous en ligne, vous allez faire une roulade arrière devant vos camarades, rater, devenir la risée de 5ème B pour le reste de l’année, et ça vous aidera surement à trouver un travail plus tard et à devenir quelqu’un » tape dans tes mains.)

L’avertissement sur le spoil est de rigueur pour ceux n’ayant pas lu les tomes précédents, of course.

1767 : Claire et Jamie débarquent en Amérique à l’aube de la Guerre d’Indépendance pour fuir l’oppression anglais comme bon nombre de leurs compatriotes écossais. Sur ces terres du Nouveau Monde, les rêves d’établissement du couple Fraser pourraient bien se concrétiser. Parallèlement, en sécurité au XXeme siècle, Brianna demeure obsédée par l’idée de retrouver ses parents, surtout lorsqu’elle découvre qu’un destin tragique les attend.

Après la traversée des Caraïbes, le couple Fraser pose enfin pied à terre en Caroline du Nord, et après l’histoire de l’Ecosse, l’auteure s’intéresse aux Etats-Unis avec le talent qu’on lui connait, toujours à l’état de colonie dans ce présent volume. Exilé, contraint de renoncer à jamais à ses prétentions de laird de Lallybroch, Jamie va pouvoir renouer avec ses rêves de propriétaire terrien grâce à une concession dans les montagnes. La première moitié du roman s’attache donc à suivre de A à Z cette entreprise laborieuse au coeur de terres isolées et sublimes. Alors même s’il est vrai que je pourrais lire des centaines de pages de vie quotidienne sous la plume de Diana Gabaldon, j’avoue néanmoins que ce quatrième tome peine à démarrer. Je n’ai commencé à être sérieusement captivée qu’à partir de la seconde moitié du roman, ce qui nous laisse quand même plus de six cent pages un peu longuettes quoi..

Ceci dit, quand le récit prend enfin un coup de fouet, bon bah là, t’as à peine le temps de cligner des yeux, t’as déjà avalé quatre cent pages quoi. Je ne veux absolument rien spoiler mais l’auteure nous réserve des moments mémorables avec Brianna, que je devinais à tomber et qui ne m’a pas déçue. Il en va de même avec Lord John, décidément l’une des meilleures (si ce n’est LA meilleure) figures de la saga. Diana Gabaldon gère à merveille le temps qui passe, comme la maturité de ses personnages et l’évolution de leurs relations.

Dans les Les Tambours de l’automne, l’auteure reste fidèle à l’esprit de la saga et poursuit sa grande fresque historique, avec le souci constant du détail et de la vraisemblance, la touche d’humour dont on ne se lasse pas et la belle sensualité de ses scènes d’amour. Je regrette seulement que le rythme soit aussi inégal entre la première et seconde moitié du roman mais, toujours conquise, il me tarde de lire le tome 5, ENCORE PLUS GROS MAIS EST-CE PHYSIQUEMENT POSSIBLE ?

(Et oui, je suis amoureusegaga de mes Funko.)

Diana Gabaldon, Les Tambours de l’automne, J’ai lu

3 réflexions sur “Semper fidelis

  1. Je partage exactement ton point de vue sur ce tome. Par contre, le 5 est chiant à mourir… Il ne démarre que vers les 2/3 (page 900 en somme…), mais ça vaut le coup quand même, les tome 6,7 et 8 sont vraiment biens.

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    • Waw, ça me fait un peu peur vu la taille du tome 5… o_o Je me connais, je vais quand même y aller gaiement, mais c’est vrai que plus j’avance et plus je trouve que c’est un peu inégal point de vue rythme. Heureusement que le reste tient toujours la route. 😉

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